lundi 6 décembre 2010
La terreur WikiLeaks, le site qui milite pour la transparence
WikiLeaks en quelques mots :
Fondé par Julien Assange, le principe de ce site d’information international est simple, radical, efficace et sans concession : publier des documents (jugements, écrits, télégrammes diplomatiques…) confidentiels américains en protégeant ses sources. Exemple parmi tant d’autres, 400 000 notes provenant de rapports de bavures d’officiers américains lors de la guerre en Irak.
Des salves de révélations potentiellement embarrassantes donc pour les grands de ce monde. Résultat, en quelques semaines, il est devenu le site à abattre car, selon ses détracteurs, WikiLeaks viole les secrets des relations internationales et sème la tempête, fragilisant ainsi les gouvernements.
WikiLeaks, étend son pouvoir à travers le monde :
L’hébergement de WikiLeaks en France depuis le 2 décembre par la société OHV n’est pas du goût de tous : Eric Besson, ministre en charge de l'Économie numérique, a tout bonnement demandé son interdiction. Une affaire en cours, pour le moment dans les mains de la justice.
Plus de transparence… et après ?
Une transparence utile ou destructrice ? Voilà tout le débat. Nombreux sont les intellectuels à reprocher à Julien Assange et son Wikileaks de ne s’attaquer qu’aux régimes démocratiques. Selon Ghassan Salamé, directeur des Affaires Internationales de Sciences Politiques, récemment sur les ondes de France Culture, Wikileaks dévoile les secrets de cuisine des démocraties mais ne s’attaque pas aux dictateurs. Qu’en est-il des secrets de la Chine ? De la Russie ? De l’Iran ?
Le dernier soufflet WikiLeaks ?
La publication dans la nuit de dimanche à lundi d’une liste secrète des sites sensibles que les Etats-Unis souhaitent protéger des attaques terroristes dans le monde, en France notamment avec en première ligne, des labos pharmaceutiques et des entreprises diverses. Des révélations qui, selon Washington, affecteraient de manière significative la sécurité mondiale.
Aux dernières nouvelles, Paypal aurait désactivé le compte de WikiLeaks. Le site d’information pas orthodoxe ne peut plus compter que sur le soutien des Internautes via, entre autres, Facebook et Twitter, les plus impactants outils de sa communication.
Et vous ? Etes-vous pour la transparence absolue ? A quel prix ? Postez vos commentaires ou venez en débattre sur ma page Facebook !
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